Objet: JRMS-PIERRE_GIRARD_courriel
De : Pierre Girard
Date: ven. 14 mai 2010 à 17:50
Subject: RM Sauvé : 15 novembre 1976, Trudeau ordonne la préparation d'une
intervention armée
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Ottawa <depute@sergemenard.org>,
M. J. Rene Marcel Sauvé <jrmsau@videotron.ca>
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Alors, M. Sauvé prend un congé et va en Angleterre pour
acheter des armes....
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Le
soir même de la victoire du PQ du 15 novembre 1976, Trudeau, grinçant des
dents, a fait des menaces et il a ordonné la préparation d’une intervention
armée appelée "Canadian unity studies", les Études sur l’unité
canadienne.
Là, il y avait des menaces réelles et graves d’intervention armée parce qu’à
Ottawa et à Toronto on ne tolérait pas la présence d’un mouvement
indépendantiste. Cette
fois-là, j’avais préparé un projet de contingentement, CAD, quelque chose
pour se préparer vite au cas où l’armée viendrait. J’ai alors pris deux
semaines de congé et j’ai été en Angleterre pour acheter des armes. Là,
c’était un choc évidemment, mais ça a marché. À l’Impérial Trust à Londres,
j’ai demandé des chars d’assaut anglais, des canons et mortiers anglais et
d’autres armes Anglaises, etc. en leur disant que c’était pour le Québec. Ils
ont dit que si notre position était légitimée qu’ils nous avanceraient 200
millions de livres sterling, mais à la condition d’acheter seulement des
armes anglaises. Je
savais que j’étais suivi par la GRC, mais, des fois il faut faire exprès de
se laisser talonner ainsi si on veut que tout soit connu à Ottawa et que ça
se rende jusqu’au bureau de Pierre Trudeau. Finalement, en 1977, j’ai préparé
un document complet avec les propositions d’armes. Les Allemands se sont
ajoutés, car ils voulaient aussi nous vendre des armes - une bonne
mitrailleuse, un bon char d’assaut plus gros que le char anglais. Ensuite,
les Français sont arrivés pour vendre des missiles. Dès que votre position
est légitimée, on va vous envoyer tout ce que vous voulez. D’accord ! Ce qui
était arrivé, c’est qu’au Canada, le système de propagande avait répandu
l’idée que nous étions communistes, ce qui était faux, répandu l’idée que
nous étions armés par l’URSS, que nous avions des armes russes ou provenant
de la Chine communiste. La
police montée est venu me voir et m’a dit : "we know its you,
etc". J’ai répondu : "si je monte une armée québécoise pour me
battre contre vous, je vais vous tirer dans face avec des armes anglaises
parce que ça va vous faire plus mal". Cela a été le choc de 1977-78. En
février 1978, Pierre Elliot Trudeau a déclaré en public qu’il n’était pas
question de prendre les armes contre le Québec si le Québec décide de faire
l’Indépendance. Cela
s’appelle gagner une guerre sans tirer un seul coup de fusil. Il faut savoir
le faire et il faut avoir été à l’intérieur du système. J’ai fait changer
plusieurs articles de loi parce qu’ils étaient mal écrit en anglais et en
français et dont le libellé portait à confusion. Des lois avaient été écrites
par des avocats sans savoir le sens des mots. Ces lois ont alors été changées
ensuite. En
conclusion, si on veut faire bouger quelque chose, si on veut forcer un
gouvernement ; il faut le faire de l’intérieur, l’intérieur du système,
de l’état-major, de l’administration publique. Le
Québec est un État, parce qu’à l’intérieur de tout notre système nous avons
créé les assises d’un État et cet État-là fonctionne. Alors, on a pas besoin
de faire une crise pour faire l’indépendance, on a seulement à dire à
Ottawa : "nous sommes un État, nous sommes responsable de nos
affaires, nous sommes compétent pour régler nos affaires, veuillez
obtempérer, ramasser vos pénates et sortir du Québec. Et Ottawa va être
obligé de sortir.
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de la conférence : http://sauve.ressourcequebec.com/ La
conférence du 10 février 2010 a été organisé et présenté par : Le Comité
Souverainiste de l’UQAM et le Comité Bunker Enregistrement
et montage vidéo : Pierre Girard ressourcequebec.com
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